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Longtemps unie à Aiguebelle, Randens forme une communauté distincte à partir de 1738, suite à la confection de son premier cadastre qui a permis de fixer ses limites géographiques. Les premiers sindics et conseillers sont élus le 3 novembre de cette même année.

L'histoire de la commune est marquée par les nombreuses crues des torrents descendus de la montagne. En 1748, l'église et une grande partie du village sont ravagées par la crue du Vorgeray.  Quant aux terrains agricoles qui bordent l'Arc, ils sont régulièrement détruits par les crues de la rivière. Au début du XIXe siècle, d'importants travaux d'endiguement sont réalisés pour tenter d'en maitriser le cours. Entre 1808 et 1817, Paulin Brunier, pharmacien et propriétaire terrien, réalise la construction d'une digue de protection en partie financée par une contribution versée par les riverains.

Avant 1860, l'école est installée dans une salle de la sacristie, puis suite à l'augmentation du nombre d'élèves, la classe est transférée dans le presbytère en 1863 où filles et garçons sont dès lors séparés. En 1881 est construit un groupe scolaire abritant également la mairie. Quelques années plus tard en 1891, l'école du hameau de Montfort ouvre. Les élèves les plus nécessiteux sont aidés par une caisse des écoles créée en 1875. D'autres bâtiments communaux ont été construits durant cette période comme le cimetière en 1854, le lavoir en 1884 et un monument aux morts en 1914.

Pour le confort des habitants, l'éclairage public du chef-lieu a été réalisé au début du XXe siècle. En 1905, de grands travaux d'adduction d'eau sont réalisés afin d'alimenter les fontaines de la commune. Suite à une épidémie en 1914, le préfet va demander à accélérer les travaux d'alimentation en eau potable des hameaux du Chaix et de la Marlièry.

Archives communales entrées par voie de dépôt en 2011.

(1728-1804) : cadastre, confrérie.
(1793-1973) : administration générale de la commune (délibérations municipales), population (recensements), agriculture, cadastre et contributions, affaire militaires (recrutement, faits de guerre), police locale et générale, élections, finances communales, biens communaux (édifices, bois), travaux publics, assistance et prévoyance, enseignement.

Répertoire numérique.
Classement en séries alphabétiques conformément au Règlement des archives communales de 1926. Cotation dans la sous-série Edépôt. Application des règles de description à plusieurs niveaux conformes à la norme générale et internationale de description archivistique ISAD(G).
 

Communicable

Pour des informations sur les sources complémentaires,  consulter l'inventaire en version pdf.

L'inventaire des archives a été réalisé en 2011, par Sandra Giannini, archiviste contractuelle, sous la direction de Danièle Munari, responsable de l'unité archives et territoires.